Quand on se marie, si il y a bien une chose qu’on ne peut pas éviter c’est bien l’envoi des faire-part…Ou alors c’est que tu te maries avec juste tes témoins sans en parler autour de toi (et dans ce cas je veux bien que tu m’envoies un message pour en faire un article !).
Oui mais alors comment on en est arrivé à envoyer ces bouts de cartons annonçant la grande nouvelle ?
A l’époque (t’as remarqué qu’on trouve souvent l’explication il y a très très très longtemps ?!), pour informer ses invités du D-Day, chaque région avait sa propre tradition. Par exemple, en pays Gascon (c’est dans le sud ouest de la France pour les nulles en géographie !), c’était le garçon d’honneur qui annonçait la nouvelle en chantonnant et chaque convive accrochait du coup un petit bouquet de fleurs à son veston. C’est pas fun ça ? Juste pour le délire, je remettrai bien cette tradition au goût du jour (bon ok c’est pas hyper pratique pour ceux qui habitent loin…et ça prend du temps ! Mais j’avoue je trouve ça cool !). Dans la majorité des autres régions, c’était plutôt les parents des deux futurs mariés qui l’annonçaient (sympa les futurs mariés qui délèguent !).
Ces folklores régionaux ont fini par disparaître à la fin du 18ème siècle pour être remplacée par une coutume plus simple et plus rapide « : « un billet de part ». Ces billets (qui ressemblaient beaucoup à nos faire-part traditionnels d’aujourd’hui) étaient déposé chez les invités en leurs absences pour annoncer les noces prochaines !
La noblesse de l’époque (encore elle !) adopta rapidement cette pratique qui se démocratisa au début du 20ème siècle. La tradition d’envoi d’un faire part de mariage était née !
Bon par contre, la tradition de répondre à ce même faire-part ne s’est pas démocratisée elle ! Allez avoues, toi aussi tu galères à avoir toutes les réponses…Les nobles vous pouvez pas nous aider sur ce coup ?
Et sinon vous connaissiez la tradition de l’envoi de faire-part réunionnais ? Dites moi en plus…